Astronomie

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Cet exposé a été écrit par ma fille Cendrine !

(c) 2005 Cendrine Schwarz


L’histoire de l’astronomie

De l’aube de l’humanité jusqu’au 19ème siècle

A l’ère préhistorique

Dès l’aube de l’humanité, les hommes s’intéressent à l’astronomie qui englobe l’observation, la connaissance des astres et des corps célestes ainsi que l’étude de la terre et de la structure de l’univers. C’est aussi l’étude de la mécanique céleste, des orbites et des phénomènes du ciel.

Pour preuve, nous avons retrouvé sur les murs de diverses cavernes préhistoriques des dessins bien reconnaissables de quelques constellations. A cette époque les hommes surveillent le ciel motivés par la crainte de certains phénomènes célestes comme les éclipses, les comètes.

Zone de Texte:  Ils considèrent les astres comme des divinités, cherchent à savoir quand ces phénomènes se produisent et font des offrandes ou des sacrifices pour attirer la bienveillance de leurs Dieux.

2500 ans avant J.-C.

L’astronomie est associée à l’astrologie et aux croyances religieuses. Ils pensent que la terre est plate et que le Dieu Râ dans sa barque de lumière combat le Dieu des ombres.

6ème siècle avant J.-C.

C’est à cette époque que l’homme n’accepte plus les explications toutes faites tirées de la su­perstition ou de la mythologie. Il s’agit de Ecole ionienne.

Elle affirme que la Terre est isolée dans l’espace et que la Lune et les planètes sont des pierres en mouvement qui sont non lumineuses par elles-mêmes et qu’elles reçoivent leur lumière du Soleil.

5ème siècle avant J.-C.

Les Pythagoriciens (grecs) ont l’idée de la sphéricité de la Terre pour une raison d’harmonie géométrique et de perfection. Ensuite, cette idée est prouvée par la forme de l’ombre arrondie de la Terre sur la Lune lors d’une éclipse.

Ils voient le cosmos entouré par la région du Feu Suprême. Puis en se rapprochant du centre vient l’Olympe, le Monde, le Ciel et finalement le Feu Central.

Dans l’Olympe se tient les étoiles fixes. Dans le Monde se trouve 5 planètes : Saturne, Jupiter, Mars, Mercure et Vénus.

4ème siècle avant J.-C.

Le savoir des Egyptiens n’a pas beaucoup évolué. Ils pensent toujours à une terre plate ou rectangulaire entourée d’un fleuve ou d’un océan sur lequel elle flotte, surmontée d’une voûte où évoluent les astres Dieux. Ils pensent aussi que la terre est supportée par des piliers et qu’au-dessous se trouvent les Enfers ou le lieu de séjour des morts.

Les Grecs imaginent un espace infini dans lequel est plongé un univers clos, limité et sphéri­que. La Terre trône au centre du Monde.

Zone de Texte:

Aristote, élève de Platon, divise le monde en 2 parties. Sous l’orbite de la Lune se trouve la Terre et l’Atmosphère, au-dessus, 6 planètes supportées par 55 sphères. Il pense que ces pla­nètes se déplacent en suivant une trajectoire circulaire et à différentes vitesses.

3ème siècle avant J.-C.

Aristarque de Samos est astronome et mathématicien, il est l’élève de Strato de Lampstacos qui enseignait à Alexandrie. Un seul ouvrage d’Aristarque de Samos est sauvé du grand in­cendie qui a frappé la grande bibliothèque d’Alexandrie.

Il est le premier à utiliser les mathématiques pour prouver que le Soleil est au centre de l’Univers, que la Terre tourne sur elle-même deux fois par jour et qu’elle fait un tour autour du Soleil en un an. Il arrive aussi à calculer la grandeur de la Terre et sa distance par rapport à la Lune et au Soleil. Ses calculs s’avèrent faux, tout en restant très proches de la réalité.

Sa description de l’espace n’est pas retenue, car elle n’est pas conforme au principe d’Aristote qui lui est plus convaincant.

2ème siècle avant J.-C.

Un grand astronome nommé Hipparque observe et classe selon leur éclat environ 850 étoiles. Il arrive à déterminer leur position et élabore un instrument qui mesure les latitudes et les lon­gitudes, qu’il nomme astrolabe. Il invente ainsi la trigonométrie sphérique et note toutes ces mesures dans des tables que les navigateurs utiliseront plus tard pour connaître leur position.

L’occident latin ne fait pas de progrès dans la découverte astronomique, car trop de change­ments sont survenus avec le règne des Romains qui eux, ont préféré l’astrologie et la techni­que.

1er siècle après J.-C.

Les Chinois découvrent que la Terre tourne sur elle-même sur un axe imaginaire dont l’une de ses extrémités est située au nord du ciel. Par rapport à cet axe, ils tracent à angle droit une li­gne qui représente l’Equateur.

2ème siècle au 11ème siècle

Claude Ptolémée, grand mathématicien, astronome et géographe, reprend les découvertes d’Hipparque et celles de ses prédécesseurs et les affine. Il écrit un livre important intitulé Al­mageste.

Les Arabes ont déjà une grande connaissance des astres car ils se passionnent pour l’astronomie. Ils affinent leurs connaissances notamment dans les calculs de trigonométrie, de la géométrie des sphères, de la forme et des dimensions de la Terre.

12ème au 14ème siècle

C’est au 12ème siècle qu’un renouveau astronomique voit le jour en Espagne, où les musul­mans, les juifs et les chrétiens échangent leurs connaissances. Ils découvrent la culture grec­que d’Aristote, de Ptolémée (l’Almageste) et d’autres auteurs arabes.

15ème siècle

L’imprimerie est inventée et de nombreux ouvrages d’astronomie se sont répandus en Europe.

Les religieux rajoutent à leur vision de l’espace pythagoricien un autre ciel immobile appelé l’Empyrée. Ils pensent que ce sont des esprits angéliques qui font tourner les sphères et qu’au sommet du ciel réside un Dieu qui soutient sa création, au centre de laquelle se trouve la Terre.

16ème siècle

Un chanoine polonais, Nicolas Copernic (1473-1543), qui a plus lu qu’observer les étoiles, rédige un ouvrage où il expose sa théorie selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l’espace. Il se base sur les écrits des Anciens, dont Hipparque et pense qu’un astre aussi bril­lant ne peut être placé qu’au centre de l’Univers.

Tycho Brahé (1564-1601), astronome danois, ob­serve une nouvelle étoile qui a disparu en 18 mois, ce qui a mis en doute la théorie d’Aristote concernant le caractère incorruptible de son concept de l’univers.

Il perfectionne de nombreux instruments d’observation et a construit sur une île près de Co­penhague un observatoire.

17ème siècle

L’un des premiers à adhérer aux idées de Copernic se nomme Bruno Giordano. Il a été condamné par l’Inquisition et brûlé à Rome.

Cependant d’autres astronomes ont repris plus tard les idées coperniciennes et ont inventé de nouvelles tables, sortes d’éphémérides qui remplacent les anciennes tables (listes regroupant différents événements qui se produisent le même jour de l’année à différentes époques).

Johannes Keppler (1570-1630), disciple de Tycho Brahé, reprend le système de Copernic et réussi à déterminer que les planètes forment des ellipses et non des cercles parfaits autour du Soleil. Il arrive à prouver par des calculs savants que la vitesse orbitale d’une pla­nète varie selon sa position par rapport au Soleil : proche, elle avance plus vite et ralentit quand elle s’en éloigne.

Zone de Texte:  L’Italien Galileo Galilei dit Galilée (1564-1642) suit les idées coperni­ciennes car elles se ba­sent sur des tables de calculs vérifiables. Il com­mence à construire des lunettes rudimentaires avec lesquelles il observe des cratères de la Lune, il prouve ainsi que les corps célestes ne sont pas d’une rondeur parfaite. Il arrive à voir des taches sur le Soleil, découvre qu’il tourne sur lui-même et cal­cule leurs périodes de rotation. Il recense 4 sa­tellites principaux qui tournent autour de Jupiter et prouve ainsi que ni le Soleil ni la Terre ne sont au centre de toutes les révolutions célestes. Il aperçoit une multitude d’étoiles dans les constellations et dans la Voie lactée. Il reprend le problème du mouvement des astres et se base sur les mathématiques pour en expliquer les écliptiques.

Isaac Newton (1642-1727) découvre la loi de la gravitation selon laquelle deux corps placés à une certaine distance exercent l’un sur l’autre une force d’attraction proportionnelle à leur masse et  inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Cette loi explique le mouvement des planètes autour du Soleil et celui des satellites autour des planètes. Il cal­cule ainsi également la masse des corps célestes. C’est aussi par des calculs compliqués qu’il pré­voit avec précision plusieurs phénomènes célestes, dont la fameuse comète de Halley. Il est le premier homme à avoir construit un télescope avec du cristal à base de plomb et des miroirs paraboliques.

17ème au 18ème siècle

Les observations deviennent de plus en plus précises. Les astronomes découvrent les astéroï­des, les mouvements propres des étoiles et le catalogue des étoiles et des nébuleuses s’agrandit (nuage de gaz et de poussières interstellaires). C’est à cette époque qu’ils décou­vrent Uranus et ses satellites ainsi que tous ceux de Saturne.

18ème  au 19ème siècle

Les astronomes deviennent des astrophysiciens qui analysent la nature des astres. Grâce à l’invention de la photographie, ils créent beaucoup plus facilement des cartes des étoiles et des constellations.

Ils mettent au point le plus grand télescope à miroir métallique de tous les temps. Puis ils ré­alisent le premier télescope à miroirs de verre argenté qui permet d’étudier les détails de la surface des corps célestes.

Ils arrivent à mesurer exactement la distance d’une étoile par rapport à la terre.

 

 

Les instruments d’observation et leurs évolutions

Zone de Texte:  
 Lunette astronomique

Les lunettes astronomiques et les télescopes

Au moyen-âge, l’homme sait déjà corriger les dé­fauts de la vue avec des lentilles. En 1609, Galilée fabrique la 1ère lunette appelée collecteur. Plus la lentille est grande ou les miroirs pour les télesco­pes, plus la quantité de lumière reçue est impor­tante, ce qui permet de voir des objets de plus en plus obscurs. Les lunettes et les télescopes sont des instruments qui se com­posent d’un tube qui est muni à l’extrémité, du côté ciel, d’un objectif et de l’autre côté, d’un oculaire. L’objectif re­cueille les rayons lumineux émis par les astres observés et l’oculaire donne une image agran­die. Dans la lunette, l’objectif est une lentille qui réfracte la lumière. Tandis que dans le téles­cope, c’est un miroir sur lequel la lumière se réfléchit. Au début, les lunettes sont composées de deux tubes semi-circulaires maintenus ensemble par du papier et un anneau de cuivre. A présent, ils sont fabriqués en divers métaux.

Le télescope

Zone de Texte:  Le premier télescope à cristal à base de plomb et de miroirs paraboliques est inventé en 1658 par Isaac Newton. En mettant un miroir à la place de la lentille, il obtient une image beaucoup plus nette. Vers la fin du 18ème siècle, l’observateur A. Clark construit un télescope géant avec lequel il fait beaucoup de découvertes. En 1845, un télescope avec un miroir de 183 cm est construit.

Le radiotélescope

Après 1945, les astronomes commencent à capter l’univers avec des radiotélescopes qui sont basés sur des longueurs d’ondes radios. Ces ondes sont comme celles de la lumière, mais plus longues et invisibles à nos yeux.

Le satellite

C'est un engin spatial qui est lancé dans l’espace afin de transporter des cosmonautes ou à transmettre des informations.

Zone de Texte:

 

 


 

 

Les métiers liés à l’astronomie

Astronaute

L’astronaute a une formation de pilote, d’ingénieur ou de scientifique ou de plusieurs d’entre elles. Il n'y a pas de formation particulière qui permet de devenir astronaute.

Astrophysicien

La formation pour devenir astrophysicien, commence par des études universitai­res de physi­que puis peuvent être poursuivies soit par un diplôme d’étude approfondi en astro­nomie et astrophysique ou par une thèse de doctorat.

Il apprend l’origine, la composition, le mouvement, l’évolution et l’observation des astres. Les bases de la physique et de l’astrophysique (étoiles, galaxie, planètes…), les techniques et les méthodes d’analyse et d’observations (avec leurs instruments respectifs), la structure et l’évolution des galaxies, la structure interne des étoiles, l’astronomie spatiale, l’évolution des gaz cosmiques et la cosmologie.

Géophysicien

Un géophysicien s’occupe des phénomènes affectant notre globe terrestre (tremblement de terre, glissement de terrain, éruption volcanique).

Ingénieur physicien

L’ingénieur physicien doit comprendre, formuler et contribuer à résoudre des problèmes liés à la physique qui se rapportent aux phénomènes de la nature. Il observe des structures infi­ni­ment petites ou infiniment grandes (galaxies) et mène des expériences en laboratoire de re­cherche.

Mathématicien

Le mathématicien fait des calculs et des analyses pour trouver des solutions à des problèmes abstraits ou concrets. Il  traduit les données d'une situation dans un langage de symboles et de formules. Il analyse l'algèbre, la géométrie, le calcul des probabilités (en astronomie : des faits qui peuvent se reproduire de façon non périodique) et la statistique.

Météorologue

Le météorologue étudie, à l'aide d'instruments de mesure, d'outils de communication électro­niques et de photographies transmises par satellite, les changements et les effets qui se produi­sent à la surface de la terre et des eaux. Il mène des recherches sur les phénomènes météoro­logiques et climatiques.

 

 

Analyse

L’astronomie est un grand sujet que l’on peut étudier à l’école, mais aussi par passion. En faisant ce travail, j’ai découvert que j’étais bien renseignée sur ce sujet, par rapport à ma pré­face-introduction. Les hommes ont depuis longtemps recours aux mathématiques et à divers instruments, dont le premier est bien la lunette d’observation.

Beaucoup d’études sont indispensables pour exercer les métiers qui se rapprochent de l’astronomie. Mais celui d’astrologue n’en fait pas partie ! Certes, il y aura encore de nom­breu­ses découvertes, mais ce seront surtout des réponses à des questions qui seront élucidées.

C’est une science où il est difficile de prendre position, car c’est très compliqué. Mon idée est qu’il doit y avoir d’autres formes de vie ailleurs et que nous recherchons toujours à faire d’autres découvertes.

  

 

Conclusion

L’histoire de l’astronomie

Les hommes s’intéressent à l’astronomie depuis l’aube de l’humanité. Cette science englobe l’étude de la mécanique céleste, des orbites et des phénomènes qui se passent dans le ciel. A la préhistoire, les hommes ont eu beaucoup recours aux divinités pour expliquer l’astronomie. Puis, l’homme croit que la terre est plate et que les astres sont des Dieux. Au 3ème siècle avant J.-C. Aristarque de Samos fait plusieurs découvertes prouvées par les mathématiques, dont celle du soleil qui est au centre de l’Univers. Plus tard, les Chinois font des découvertes im­portantes sur la terre. Au 15ème siècle, l’imprimerie est inventée ce qui permet la diffusion des connaissances. Au 17ème siècle, B. Giordano est condamné à mort pour avoir suivit les idées de Copernic qui pensait que le soleil est au centre de l’Univers. Par la suite, les hommes font des découvertes sur les planètes basées sur plusieurs théories et inven­tent divers instruments d’observation qui permettent de prouver que ni le soleil, ni la terre ne sont au centre de l’Univers.

Les instruments d’observation

Au 17ème siècle, les lunettes et les télescopes qui sont inventés sont de faible qualité, puis les hommes utilisent divers matériaux pour les amé­liorer. A l’heure actuelle, nous utilisons aussi les radiotélescopes et les satellites.

Les métiers liés l’astronomie

Différents métiers sont liés à l’astronomie : l’astronaute, l’astrophysicien, le géophysicien, l’ingénieur phy­sicien, le mathématicien et le météorologue.

Avis personnel

L’étude de l’astronomie est vaste et intéressante, autant par l’étude du passé que du présent. Les hommes ont toujours été passionnés par cette science et le seront certainement toujours. De nombreuses questions restent encore sans réponse : Allons-nous découvrir une autre forme de vie ailleurs ? Irons-nous vivre sur Mars ? La masse mystérieuse de notre Univers va-t-elle être découverte prochainement ?

  

  

Références bibliographiques

Livres

Ian Ridpath, (1982), Le multiguide de l’astronomie, Paris, Ed. Bordas, 223 p.

Philippe de la Cotadière, (1991), Le Larousse de l’astronomie, Paris, Ed. Larousse, 543 p.

Sites Internet

Mythe et Astronomie :
http://supervielle.univers.free.fr/astronomie/sommaire_histoire_astronomie.htm

Mythe et Astronomie : partie c :
http://supervielle.univers.free.fr/astronomie/astronomie_partie_c.htm

Mythe et Astronomie : partie d :
http://supervielle.univers.free.fr/astronomie/astronomie_partie_d.htm

Histoire de l'astronomie - Wikipédia, l'encyclopédie gratuite et libre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'astronomie

Catégories: Univers :
http://agora.qc.ca/encyclopedie.nsf/Categories/Univers

 


(c) 2005 Cendrine Schwarz


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